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Jeu de construction, construction du Je

Et voilà enfin la suite de notre aventure artistique au Havre!

Après La Friche et un déjeuner en terrasse, direction bibliothèque Oscar Niemeyer pour l'exposition d'Olivier Douzou: "Jeu de construction, construction du Je". Cette exposition fait partie de la huitième édition d'Une Saison Graphique, une série d'expositions et d'événements autour du design graphique contemporain.

Le Volcan - bibliothèque Oscar Niemeyer

Tout d'abord je tiens à préciser que (tout comme une pipe n'est pas une pipe) cette exposition n'est pas une exposition: c'est un jeu! A la bibliothèque une petite salle séparée est dédiée au travail d'Olivier Douzou mais ce n'est pas l'artiste même ou sa démarche créative qui est mise en avant, c'est le spectateur, le jeu, l'interaction. Cet espace ludique nous a séduites immédiatement. Les filles ont spontanément commencé à jouer avec des grands aimants et à créer des images à partir de "la pipe" - une forme de base autour de laquelle tout un univers a été conçu. (On peut retrouver cette forme dans le livre d'Olivier Douzou "Pipeau", éditions Rouergue)
http://www.lerouergue.com/catalogue/pipeau

L'idée d'utiliser ces formes qui changent des carrés et des ronds habituels pour un jeu de construction est très intéressante. Certes, au départ une concentration supplémentaire est nécessaire pour commencer à construire des images mais (à ma grande surprise) les filles se sont vite approprié ces formes peu communes.

Une montagne de livres signés Olivier Douzou sont à la disposition des visiteurs, petits et grands, à lire ou à regarder dans les petites cabanes à coussins. Nous en avons profité pour nous reposer un peu avant d'aller manger une glace à la plage!

Exposition "Jeu de construction, construction du Je" est à voir jusqu'au 2 juillet 2016, pour plus d'informations et les horaires c'est ici
 





Et même à la plage notre sortie au Havre est restée artistique! Nous avons mangé nos glaces en regardant les photos grand format exposées sur les cabanes de plage...

 ...et trempé nos pieds dans l'eau salée en laissant la silhouette de la ville derrière nous.